La maladie d’Alzheimer constitue un vieillissement dit pathologique, induit par la maladie, non par l’âge. Incapacitante et neuro-dégénérative, cette affection génère de la dépendance.

 

Elle touche plus de 800 000 personnes en France et environ 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Son origine, encore mal identifiée, résulterait de dégénérescences cellulaires au niveau du cortex cérébral. Aucun traitement curatif n’existe pour le moment et de nombreuses pistes de travail restent encore à explorer.

 

Évolutive, elle se définit par une perte progressive de la mémoire immédiate ainsi qu’une atteinte des fonctions cognitives ayant un retentissement sur la vie sociale de l’individu : troubles de l’orientation, capacités de jugement altérées, troubles de l’humeur, altérations du langage, prosopagnosie (perte de la reconnaissance des visages), anosognosie (déni de la maladie), apraxies (trouble de la coordination gestuelle empêchant l’habillement, la toilette, l’écriture…), troubles de la déglutition, troubles du comportement. Enjeu de santé publique, il convient de mener une réflexion sur les mesures et les moyens à engager afin de répondre à la prise en charge des personnes atteintes et à l’accompagnement de leurs familles.

 

À Jeanne Delanoue, une équipe dédiée propose un accompagnement personnalisé et adapté.

Le lieu de vie peut accueillir 12 résidents permanents.

L’espace est ouvert sur l’extérieur : de plein pied, il donne accès à un jardin clos et arboré. Quant à l’entrée dans l’unité, elle est sécurisée grâce à un système de digicode.

Le cadre de vie bénéficie d’un aménagement spécifique : couleurs stimulantes, lieu sécuri sant et sécuritaire qui favorise l’orientation temporelle et spatiale, ambiance familiale, couloirs de promenade adaptés pour circuler librement…

 


 

Les objectifs :

  • préserver les capacités acquises des résidents (cognitives, sensori-motrices) au travers d’ateliers thérapeutiques, tout en les accompagnant dans la réalisation des actes essentiels de la vie quotidienne,
  • maintenir l’autonomie des personnes accueillies,
  • fournir un environnement de vie sécurisant et approprié à la nature du handicap,
  • favoriser les interactions avec autrui. Dans cet espace dédié, l’environnement lui-même devient thérapeutique, facilitateur de la relation, de la reconnaissance de l’autre. Il constitue le cadre affectif, soutien du résident, moteur d’une « mise en lien » qui repersonnalise et ré-instaure le sentiment d’identité